L’INTELLIGENCE D’AFFAIRES :
LEVIER CENTRAL POUR LA PERFORMANCE D’ENTREPRISE.
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Par Andre-Felix Bakehe


INTRODUCTION

« …l’intelligence d’affaires est ainsi l’ensemble des procédés et des technologies qui concourent à une prise de décision éclairée, basée sur des faits. »

L’intelligence des affaires figure en cinquième (5e) position du classement des dix (10) priorités technologiques des entreprises selon un classement du Gartner’s 2011 CIO Agenda (aka “Reimagining IT: The 2011 CIO Agenda”). Ce classement, comme si besoin en était, vient remettre au gout du jour la place de choix qu’occupe la qualité de la prise de décision au panthéon des priorités de toute entreprise qui se veut être à la quête permanente de performance.
En appui à la direction et aux cadres d’une entreprise, l’intelligence d’affaires est ainsi l’ensemble des procédés et des technologies qui concourent à une prise de décision éclairée, basée sur des faits. Au-delà de cet intérêt principal somme-toutes noble, l’intelligence des affaires est aussi et avant tout un outil de construction et d’entretien d’une forme l’intelligence collective au sein d’une entreprise.

L’intelligence collective au sein d’une entreprise est ce liant qui permet à divers compartiments d’une entreprise (finance/comptabilité, marketing/commercial, production, opérations, service après-vente, etc…) de non seulement prendre davantage conscience de leur interdépendance par de nécessaires apprentissages croisés, mais également au final de procéder aux ajustements sectoriels nécessaires au bien collectif de l’entreprise.

La matière première du processus d’intelligence d’affaires

« Les données représentent le véhicule privilégié par lequel une entreprise communique sur son état de santé passé et présent. »

Les données sont à la base de tout processus d’intelligence d’affaires au sein des entreprises et de tout organisme en général. Les données représentent le véhicule privilégié par lequel une entreprise communique sur son état de santé passé et présent. En d’autres termes, toute organisation/entreprise engagée dans la systématisation d’un processus d’intelligence d’affaires, se devrait nécessairement de collecter les données découlant et possiblement en relation avec ses activités.
Par données il faut entendre toute information chiffrée/chiffrable ou non, résultant non seulement des activités internes (liées au fonctionnement) de l’entreprise, mais aussi à celles relatives à ses interactions avec ses partenaires et son environnement extérieur. Des données hors de contrôle de l’entreprise, telles celles économiques sectorielles ou macro-économiques sont aussi à mettre à contribution.

Des données à l’information !

« …les données n’ont aucune réelle signification si elles ne sont pas profondément analysées. »

Pour une entreprise, l’ensemble de tous les processus concourant à la collecte et à l’actualisation des données se matérialise de façon pratique par la présence effective de tables ou bases de données, structurées ou non et sauvegardées à l’aide de différents supports et réceptacles.
Il s’agit là certes d’une première étape importante, mais les données n’ont aucune réelle signification si elles ne sont pas profondément analysées. Par le recours à des techniques spécifiques d’exploration des données, des informations diverses, simples ou complexes et très souvent cachées, sont extraites. Ces informations marquent le second palier dans le déploiement de l’intelligence d’affaires au sein d’une entreprise.

De l’information à l’intelligence !

« L’information permet l’aboutissement à la connaissance,… la somme des connaissances… permettra de bâtir des outils d’intelligence d’affaires. »

L’information permet l’aboutissement à la connaissance, qui elle-même est le concept qui vise la compréhension de l’information à partir de modèles établis qui permettent de fournir une conceptualisation de ladite information.
En fonction des centres d’intérêt ainsi que des problèmes d’affaires spécifiques auxquelles une entreprise est confrontée, la somme des connaissances désormais acquises des informations précédemment extraites, est ce qui permettra de bâtir des outils d’intelligence d’affaires.
Ces outils en définitive auront pour objectifs principaux de répondre aux quatre questions fondamentales suivantes : Qu’est ce qui s’est passé ? Qu’est ce qui explique ce qui s’est passé ? Que va-t-il se passer ? Comment influer sur ce qui va se passer ?